Ton vœu, offre-le
et je ferai avec toi le chemin.
Nul nom, nul visage
ne répond à cette invitation.
Le chemin s’enfonce dans l’improbable,
emportant avec lui tout l’ici.
Quelqu’un vient à ma rencontre,
il refait mon visage et mon nom.
Il passe entre fiction et vérité,
cautérisant une blessure.
Quand la nuit tombe je deviens
l’humus de la prochaine aurore.
Le feu corrompt le mort
et ranime le vif.
Années
1e à 3e sec./7e à 9e année
4e sec. au cégep 1/10e à 12e année
Référence bibliographique
Paul Chamberland, « Ton vœu... », Au seuil d’une autre terre, Éditions du Noroît, 2005, p. 86.